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Après La
Bataille Mon père, ce heros au sourire si doux, Suivi d’un seul housard qu’il amait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit. C’etait un Espagnol de l’armée en deroute Qui se trai^nait sanglant sur le bord de la route, Râlant, brisé, livide, et mort plusqu’à moitíe, Et qui disait : “ À boire ! à boire par pitíe ! “ Mon père, ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle, Et dit : “ Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé ” Tout à coup, au moment où le housard baissé Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure, Saisit un pistolet qu’il étreignait encore, Et vise au front de mon père en criant “ Caramba ! ” Le coup passa si près que le chapeau tomba Et que le cheval fit un écart en arrìere. “ Donne-lui tout de même à boire “, dit mon père. (La Légende des sìecles ) |
Sau Trận
Chiến Cha tôi, người anh-hùng có
nụ cười hiền-hậu, |